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Journal d'un passionné de la rive droite
10 décembre 2014

Pauillac : d'Armailhac 2000 et Saint Julien : Léoville Las Cases 1994

Des vins de la rive droite du millésime 2000 commencent à se bien goûter, après aération. Nous avons ouvert et mis en carafe une bouteille de Château D’Armailhac 2000 pour voir ce que ce vin de la rive gauche avait à nous raconter. La première dégustation a laissé entrevoir un vin peu évolué, assez tannique en finale. Lors de la deuxième dégustation le vin s’est ouvert, et la finale est plus aimable (voir le commentaire). Il faudra attendre le vingtième anniversaire de ce vin, qui ne semble pas présenter un caractère très complexe, pour l’aborder avec plaisir.

Léoville Las Cases 1994 a été dégusté sans mise en carafe. Après avoir été épaulé deux heures, avant d’être goûté une première fois avec un certain plaisir, il est à son optimum le lendemain. Le millésime 1994 a été marqué par un mois de septembre pluvieux avec deux gros épisodes orageux (pluies très abondantes du 7 septembre et en fin du mois), qui n’ont pas permis au cabernet sauvignon d’arriver à sa meilleure maturité, comme le montrent les sensations perçues sur la finale de cette bouteille de Léoville Las Cases 1994.

 

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Pauillac : D’Armailhac 2000

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La robe est assez profonde, de couleur sanguine au bord du disque. Le nez, bien ouvert lors de la deuxième dégustation, évoque le cassis, les épices douces, avec des notes de tabac, de résine, et une pointe de violette. La bouche est veloutée, corsée, assez puissante dans un milieu de bouche, aux tannins enrobés par une chair délicate, agrémenté de fruits épicés. La finale est très fraîche (sensation d’acidité légèrement vive), allongée, tenue par des tannins plus fermes, fruitée et épicée, avec des notes de tabac brun. Noté 16/16,5, note plaisir 15

Saint Julien : Léoville Las Cases 1994

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La robe est profonde, avec des reflets de teinte rubis à grenat. Le bouquet d’une bonne intensité met en avant au premier nez des arômes de boites à épices, de sous-bois, de baies de genièvre, de tabac brun et à l’aération des parfums de cassis et de prunes noires. L’attaque est veloutée, les tannins fins sont habillés par une chair délicate et se trament dans un corps fuselé, d’une bonne densité, d’une agréable douceur tactile, rehaussé de fruits épicés. La finale, d’une bonne allonge est fraîche, des tannins un peu plus fermes et poudreux assurent un bon maintien, elle est persistante, soulignée par des fruits encore «  frais » et par des saveurs de tabac, de résine, et d’épices, avec une légère sécheresse en ultime sensation. Noté 16, même note plaisir.

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