750 grammes
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Journal d'un passionné de la rive droite
3 septembre 2014

Haut-Médoc : Cornélie 2009 et Saint Julien : Léoville Barton 2002

J’ai souhaité voir comment évoluait Cornelie 2009 ( Haut-Médoc) que j’avais trouvé très bon et acheté lors d’une visite chez son géniteur Patrick Grisard. Nous avons dégusté ce vin sans mise en carafe, épaulé la bouteille deux heures avant la première dégustation, et regoûté le reste de la bouteille 24 heures plus tard. Le vin est resté conforme à nos attentes ; il est très bon. Une des plus belles réussites de la propriété avec le millésime 2010, qu’il faudra attendre plus longtemps.

J’ai fait déguster à mon fils Léoville Barton 2002, nous nous sommes régalés, le vin approche tout doucement de son plateau de maturité, et peut commencer à se boire après une bonne aération. Il me semble que certains crus de la rive gauche du millésime 2002 ont été un peu sous-estimés par certains critiques, et que les remarquables conditions climatiques qui ont régné sur le Bordelais au mois de septembre ont apporté plus de concentration aux raisins (temps sec) que l’analyse globale de la météorologie ( été frais) le laissait supposer.

 

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Haut-Médoc : Cornélie 2009

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Bouteille épaulée deux heures avant la première dégustation

La robe est profonde, de teinte sanguine à reflets violines. Le nez net et expressif évoque les cerises mûres, le cassis écrasé, les fines épices, avec des notes florales. La bouche est élégante, veloutée, dans une construction allongée, avec un corps fuselé, bien construit, plein, et délicatement charnu, agrémenté de fruits gourmands. La finale est très persistante, très fraîche, avec des tannins un peu plus fermes dans le cœur du grain, d’une bonne allonge, d’un bon maintien, et expressive (fruits, épices, et note florale). Note potentielle 16, note plaisir 15,5

Saint Julien : Léoville Barton 2002

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mis en carafe deux heures avant la dégustation et regoûté le lendemain

La robe est profonde, avec un liseré de couleur sanguine, sans signe d’évolution. Le bouquet est net et intense, avec des arômes de jus de cassis, de légères cerises, de boites à épices, avec des notes de résine, de cèdre et de léger tabac brun. La bouche est très velouté en attaque, les tannins enrobés par une chair bien formée, sont tramé fins et serrés, dans un centre puissant et ample, d’une très bonne densité rehaussé d’exquis fruits épicés. La finale est longue, fraîche, bien tenue par une structure tannique un peu plus ferme, dynamique, mis en valeur par les très expressives et nettes saveurs aromatiques décelées à l’olfaction. Noté 17, note plaisir  16,5

 

 

 

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