21 juillet 2014
Côte Rôtie : René Rostaing : Cuvée Terroirs 2008 et Cornas : Robert Michel : Cuvée des Coteaux 2006
La première bouteille commentée a été présentée, à l’aveugle, par un participant lors de notre séjour alsacien. Le vin a été mis en carafe une heure avant la dégustation. Cette unique cuvée issue du difficile millésime 2008 est un assemblage de la Cuvée Classique (aujourd’hui Ampodium) et des parcellaires (Côte Blonde et La Landonne). Le vin s’est fort bien présenté, élégant et fin, pas très complexe, mais offrant un plaisir évident, il se boit fort bien dès maintenant.
La Cuvée des Coteaux 2006 de Robert Michel n'a pas été carafée, épaulée deux heures avant la première dégustation, et terminée le lendemain après une conservation en cave fraîche (13°C). Le premier jour, le bouquet était un peu retenu, et les tannins se raffermissaient dès le milieu de bouche. Le lendemain (commentaire ci-dessous), il avait gagné en expression aromatique, et les tannins s’étaient en partie amadoués. Il faudra l’attendre encore 3 ou 4 ans en cave pour l’apprécier à son meilleur niveau.
Côte Rôtie : Rostaing : Cuvée Terroirs 2008
La robe est assez soutenue de couleur pourpre. Le bouquet ouvert et net évoque les fruits rouges mûrs et frais (cerises et fraises) avec des notes florales et poivrées (soutenues). La bouche est élégante, avec des tannins fins enrobés d’une chair délicate, dans une construction fuselée et svelte, rehaussée de fruits frais poivrés. La finale d’une bonne allonge, est élancée, fraîche, d’une belle douceur tactile, très fruitée, florale, et richement poivrée. Noté 16, même note plaisir
Cornas : Robert Michel : Cuvée des Coteaux 2006
La robe est soutenue, de couleur pourpre à rubis sans signe d’évolution. Le nez est expressif avec des arômes de cassis, de cerises noires, de poivre intense, et des notes florales (roses et violettes). L’attaque est assez soyeuse, les tannins tramés serrés habillés par une chair de bon aloi, donnent du corps au vin, dans un centre bien tenu par des tannins un peu plus fermes, agrémentés de fruits épicés. La finale est droite, un peu plus tannique, persistante, d’une bonne fraîcheur, soulignée par les saveurs décelées à l’olfaction, avec une sensation de poivre dominant. Noté 16, note plaisir 15,5
