11 juin 2014
Repas....d'anniversaire et Haut-Brion 2002
Sur les ris de veau aux morilles, c'est le Haut-Brion qui s'associe à merveille...
Nous poursuivons notre savoureuse pérégrination pessacaise sur les fromages, choisis à bon escient, entre tomme et Saint Nectaire.
Pour le dessert, je confectionne un bavarois à la mangue et à la noix de coco. Pour ce faire, je monte les oeufs en sabayon, je les laisse refroidir. Avec la moitié des mangues, que je réduis en purée, j'incorpore la gélatine. Je laisse refroidir également cette préparation.
Je monte les blancs en neige et je les serre avec cent grammes de sucre et je saupoudre cette meringue de noix de coco.
Je mélange ensuite mes trois préparations. Dans l'ordre, le sabayon, les mangues en purée et les morceaux de mangue restés frais, puis les blancs en neige en les cassant comme si je faisais une mousse au chocolat.
Puis je place au réfrigérateur quelques heures. Le matin pour le soir, c'est parfait.
Evidemment l'accord avec le Guiraud 2001 est sensationnel!
Je renvoie à mes impressions ici
Pessac- Léognan : Haut- Brion 2002
Carafé 4 heures, après une première dégustation à l’ouverture de la bouteille
La robe est assez profonde à profonde avec un liseré de couleur pourpre à sanguine. Le bouquet élégant, subtil et bien ouvert, évoque les fruits mûrs et frais ( cassis et cerises), les roses séchées, une touche de violettes, et des notes fumées ( âtre), et légèrement épicées, l’élevage de qualité est en retrait. L’attaque est droite, les tannins, fins et serrés se trament dans un corps allongé, charnu et dense (dans le contexte du millésime) agrémenté de fruits frais et purs. La finale est longue, fraîche, les tannins sont plus fermes, et donnent à la fois un bon maintien et un caractère un peu strict à cette fin de bouche, bien mise en valeur par la séduisante palette aromatique décelée à l’olfaction. Note potentielle 17,5, note plaisir 16. Un restant de vin dans la carafe, conservé dans une cave à 12,5° redégusté 5 jours plus tard a montré toujours une grande jeunesse, avec des tannins à peine plus aimables en finale. A attendre tranquillement cinq années de plus au moins. Sur cette bouteille le vin du millésime 2002 me semble un cran en dessous de celui du millésime 2001