Australie : Shirvington : Barossa Valley: Cabernet Sauvignon 2006 et Israël : Galil Mountain Yiron 2010

Je commente deux vins étrangers dans la chronique de ce jour. J’ouvre ma dernière bouteille de Shirvington Cabernet Sauvignon 2006 pour accompagner un civet de lapin de garenne. Les vins de la Barossa Valley sont richement dotés et offrent des vins bien équilibrés dans leur finale, et l’on ressent peu, à pas du tout, la richesse en alcool, contrairement à d’autres régions viticoles australiennes. Cette bouteille en est le bon exemple et le vin se révèle être excellent.

Mon fils m’a rapporté d’un voyage en Israël un vin de ce pays : Gallil Moutain Yiron 2010. Internet offre peu d’informations sur ce vin. Les vignes sont plantées depuis 1997 en Haute Galilée, dont les sommets culminent à plus de 1000  mètres d’altitude. Ce vin est issu d’un assemblage de trois cépages (Merlot, Cabernet Sauvignon et Syrah). Nous nous sommes régalés avec ce vin riche, soyeux et très fruité, il ne lui manque qu’un peu de relief et de profondeur pour accéder à un rang supérieur.

Australie : Shirvington : Barossa Valley : Cabernet Sauvignon 2006

La robe est profonde, avec des reflets de couleur sanguine, le bouquet, séduisant et expressif, évoque la crème de cassis, les épices variées (dont le genièvre) avec des notes de myrtilles et de violettes, et un élevage quasiment fondu et très en retrait. La bouche est très veloutée, les tannins fins et mûrs se trament dans un corps charnu plein et dense rehaussé de fruits gourmands. La finale est très persistante, d’une bonne douceur tactile, d’une juste harmonie, savoureuse (fruits, épices, notes florales et légèrement fumées). Noté 16,5, même note plaisir

Israël : Galil Mountain Yiron 2010

La robe est profonde avec un liseré de couleur violine, l’olfaction est nette et intense, avec des arômes de fruits noirs bien mûrs (cerises, jus de cassis, mûres sauvages), de boîte à épices agrémenté de parfums d’herbes aromatiques et de notes florales. La bouche est pleine, ample, volumineuse, bien en chair, d’un élégant soyeux de texture, très fruitée et épicée. La finale est très persistante, pulpeuse, voluptueuse, d’un bon équilibre (si la température de service est ajustée), soulignée par la rémanence des saveurs intenses décelées à l’olfaction. Noté 16, même note plaisir