Journal d'un passionné de la rive droite

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14 février 2014

Calon Ségur 1949 (Saint Estèphe) et Margaux générique 1926 ( négoce Combastel)

Webflakes, ayant cessé ses activités, ce blog ne sera plus traduit en anglais.

Cette séquence commentée aujourd’hui est consacrée à deux vins bordelais des millésimes 1949 et 1926. La constatation première que je peux faire, c’est qu’ils sont toujours en vie. L’année 1949 marqué par un été chaud (même caniculaire) et sec, et par une fin de cycle de faible pluviosité, la récolte a été peu abondante, ce qui a permis d’élaborer des grands vins à exceptionnels dans les propriétés les plus performantes.

Calon Ségur 1949 qui nous était proposé à la dégustation a bien pour partie les attributs du millésime, mais cette bouteille n’a pas les qualités des meilleures bouteilles de ce millésime à Calon Ségur. La littérature vinique fait état de variations importantes entre les bouteilles, à ceci s’ajoute la qualité hétérogène des bouchons. Celui qui obturait le flacon proposé était semble-t-il de faible qualité.

Le vin de l’appellation Margaux 1926 avait un excellent bouchon, qui a parfaitement rempli son rôle (niveau du vin à mi-goulot, et réduction à l’ouverture). Le vin était bon, malgré un millésime moins favorable et une moindre notoriété du produit. Il était moins complexe que Calon Ségur 1949

La bouteille de Bourgogne : Vosne Romanée 1932 (négoce Combastel) était déviante (acétate d’éthyl)

 

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Saint Estèphe : Calon Ségur 1949

 

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La robe soutenue est évoluée (teinte orangée) au bord du verre ; le bouquet est complexe et intense, avec des arômes de fruits un peu cuits par le vieillissement (cerises et cassis), de cèdre, de sous bois, de tabac (cigare), d’épices variées, et des notes sanguines. L’attaque est assez souple, les nombreux tannins un peu virils charpentent le vin, avec puissance et énergie, dans un centre savoureux mais marqué par un léger déficit de chair. La finale est puissante, persistante, fraîche, mais manque un peu d’harmonie entre la matière et l’acidité qui se fait un peu vive, malgré la complexe palette aromatique rappelant les saveurs décelées à l’olfaction. Note plaisir 15,5

Margaux : Margaux générique 1926 (négoce Combastel)

La robe est soutenue, de teinte grenat assez peu évoluée. Le nez est un peu réduit, à l’aération apparaissent des arômes de fruits un peu confits, d’épices, d’humus, et de tabac blond. La bouche est bien tenue par des tannins assez bien polis, au toucher assez velouté, le milieu de bouche est corsé, avec des saveurs d’une bonne expression. La finale d’une bonne allonge est soutenue grâce à un  maintien tannique efficace, fraîche, souligné par des saveurs de fruits confits, d’épices douces, et de sous-bois. Note plaisir 15

 

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Posté par Daniel S à 00:01 - Bordeaux Rive Gauche - Commentaires [0] - Permalien [#]

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