Muscadet : Bossard "Expression de Granite" 2006 et Sancerre : Gérard Boulay : Clos de Beaujeu 2010

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Le billet du jour est dédié à deux vins de Loire, ils ont accompagné des mets à base de produits de la mer. Le Muscadet «  expression de Granite » 2006 de Bossard a été bu en bouteille sur une durée de 48 heures. Fort bon dès l’ouverture, il n’a pas faibli lors des deux dégustations suivantes. Il est prêt à boire, sans se presser pour les amateurs qui le conservent dans une bonne cave.

Le vin de Sancerre «  Clos de Beaujeu 2010 de Gérard Boulay a été servi en carafe, avec un flan de langoustines, lors d’un repas de fin d’année avec mes enfants. Il s’est bien goûté dès le premier service, sans s’étioler deux jours plus tard (le reste de la carafe a été conservé dans une cave autour de 12°C). Pour en obtenir toute la quintessence, il est préférable de le laisser vieillir en cave pendant 5 à 6 ans ou si certains amateurs veulent le goûter plus tôt, il faudra bien l’aérer.

Muscadet : Bossard : Expression de Granite 2006

La robe est jaune, avec des reflets de couleur infusion. Le nez net et ouvert évoque les agrumes, de légers fruits blancs, avec des notes florales et de roche concassée. La bouche est fraîche, assez tonique, bien tenue dans un centre bien constitué et charnu rehaussé de fruits expressifs (citron et poire). La finale persistante, est fraîche à la fois aérienne et soutenue, fruitée, avec des notes iodées, minérales et salines. Noté 15,5, même note plaisir

Sancerre : Gérard Boulay : Clos de Beaujeu 2010

La robe de teinte jaune pale est brillante, l’olfaction est expressive et avenante, avec des arômes d’oranges, de citrons, de fruits de la passion,, des notes de fleurs printanières et de légères épices. L’attaque est nette, le vin se construit en bouche par paliers, le milieu de bouche est plein, d’une bonne densité, charnu, fruité, la juste acidité gustative sous jacente donne de l’élan et de l’allonge à une finale, élégante, dynamique, fraîche soulignée par des saveurs d’agrumes mûrs, des notes épicées et salines. Noté 16, note plaisir 15,5