750 grammes
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Journal d'un passionné de la rive droite
6 novembre 2013

Bourgogne Aligoté 2010 (Nicolas Maillet) et Auxey-Duresses 2007 ( Pierre Boisson)

Les lecteurs anglophones pourront lire la traduction sur webflakes (Diary of Lover of right bank), avec quelques billets de décalage... Lire ICI

Mon fils est venu me rendre visite, j’ai ouvert quelques bouteilles peu onéreuses au cours d’un repas sans chichi. Le Bourgogne Aligoté 2010 de Nicolas Maillet est très agréable et plaisant, il est bien constitué, mûr, fruité et d’une bonne fraîcheur, il atteint parfaitement son objectif : un vin simple mais fort bien fait.

Je n’avais pas regoûté depuis 18 mois un Bourgogne blanc de Pierre Boisson. Lors de cette dégustation, la déception avait été générale. Des vins étaient dominés par des excès de soufre, tant au nez qu’en bouche qui les rendaient imbuvables. La garde supplémentaire n’ a pas atténué cette sensation, qui s’est reproduite à l’identique, après deux à trois heures de mise en carafe, avant la dégustation, et nous avons vidé les verres dans le crachoir. Le vin a été, à nouveau, dégusté 48 heures plus tard, sans aucun signe d’évolution. Il semble que ce défaut a été constaté par d’autres amateurs, mais je n’ai pas l’impression que les perceptions aient été aussi intenses. Que faut-il en penser ?

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Nicolas Maillet : Bourgogne Aligoté 2010

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La robe de teinte or clair est brillante, le nez est expressif, avec des arômes de poires mûres, nuancés de notes de fruits jaunes, d’agrumes, et de légères épices douces. La bouche est très veloutée, avec une chair avenante, les sensations sont ascendantes avec un centre assez gras,  doté d’agréables rondeurs, souligné de fruits gourmands. La finale est persistante, d’une bonne fraîcheur, soutenue, avec des saveurs de fruits (plus d’agrumes) finement épicés, et des notes salines. Une très belle réussite. Noté 15, note plaisir 16

Bourgogne : Pierre Boisson : Auxey-Duresses : Premier Cru «  en Reugne » 2007

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Des odeurs de soufre intense, d’allumettes craquées dominent l’olfaction. La bouche est caractérisée par les mêmes saveurs rédhibitoires qui masquent complètement le jus. Le vin est imbuvable. Non noté

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