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Journal d'un passionné de la rive droite
31 octobre 2013

Dégustation de vins du Château de Pressac (Saint Emilion)

Les lecteurs anglophones pourront lire la traduction sur webflakes (Diary of Lover of right bank), avec quelques billets de décalage... Lire ICI

Lors des portes ouvertes de Saint Emilion, nous avons pu déguster des vins de cette propriété, appartenant depuis 1997 à Jean François Quenin et à son épouse.

Ils ont alors entrepris d’importants travaux de rénovation tant dans le vignoble (replantation du vignoble, construction de terrasses plantées en vignes) qu’au chai (nouvelles petites cuves en béton brut adaptées au parcellaire, chariot pigeur, réfection de la charpente du chai, système de support de barriques « oxoline ).

Le vignoble de 36 hectares est encépagé avec 72% de Merlot, 14% de Cabernet Franc, 12% de Cabernet Sauvignon, 1% Noir de Pressac (Malbec) et 1% de Carmenère.

Les vignes sont plantées sur les trois grandes unités de ce secteur de Saint Emilion : plateau, coteau, et pied de côte. Un travail plus précis a été réalisé au sein de chaque unité, pour différencier les différents sols. Les derniers millésimes proposent des vins désormais plus précis, à la fois fins et construits, avec des expressions aromatiques expressives.

 

 

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Saint Emilion : De Pressac 2008

La robe est soutenue, de couleur rubis à pourpre, le nez net et ouvert évoque les cerises fraîches, la rose, avec des notes de groseilles, et de légères épices, l’élevage est en retrait. L’attaque est élégante, veloutée, le vin se développe en allonge dans un corps fuselé, assez plein, finement charnu, rehaussé de fruits frais et mûrs. La finale est élancée, persistante, fraîche, les tannins conservent une texture délicate, avec des saveurs fruitées et épicées avenantes. Noté 15

 

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Saint Emilion : De Pressac 2010

La robe est assez profonde, de teinte sanguine à violine. L’olfaction, un peu fermée laisse entrevoir à l’aération des arômes de cerises noires, de cassis mûr, de violettes, d’épices douces, et une petite touche de réglisse. La bouche est allongée, les tannins fins et mûrs, enrobés par une chair veloutée se trament dans un centre dense, fusiforme, agrémenté de fruits épicés et expressifs. La finale est très persistante, fraîche, d’une bonne douceur tactile, étirée, mise en valeur par des fruits gourmands, de fines épices et des notes réglissée. Noté 16/16,5

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Commentaires
L
Dommage pour l'histoire, c'est donc une légende.<br /> <br /> <br /> <br /> Je me souviens qu'à l'époque, il y avait déjà de gros travaux au niveau du sol, une défonceuse je crois qui travaillait dans la parcelle juste sous le château.<br /> <br /> .
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D
Laurent, ce château est effectivement un peu à part(architecture), dans le cadre du vignoble. Je crois que la signature de la fin de la guerre de Cent Ans, dans ce lieu est du ressort de la légende. Si tu revenais en visite, tu serais surpris par le travail fait dans les vignes.<br /> <br /> Daniel
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L
Merci Daniel pour cet article qui fait remonter dans ma mémoire la visite de ce château (où fut signé la fin de la guerre de cent ans si ma mémoire est bonne) en septembre 2000. Le temps passe vite. <br /> <br /> <br /> <br /> cordialement,<br /> <br /> Laurent
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