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Journal d'un passionné de la rive droite
23 septembre 2013

Duhart-Milon et Sociando-Mallet


Les lecteurs anglophones pourront lire la traduction sur webflakes (Diary of Lover of right bank), avec quelques billets de décalage... Lire ICI

Le millésime 2003 entre dans sa onzième année. A part quelques dégustations ponctuelles depuis la naissance du millésime, je vais ouvrir, dans les mois qui viennent, des bouteilles de ma cave pour voir quel est le comportement des vins après une petite dizaine d’années de vieillissement. Ce millésime, issu d’un été caniculaire, du mois de juin jusqu’à la date des vendanges (début à fin septembre, selon les appellations et les terroirs) a été marqué par un pic de chaleur extrême au mois d’août (quelques jours à des température avoisinant les 40°C), avec des nuits chaudes (plus de 20°C). La qualité des vins élaborés fut hétérogène, la capacité des sols et des sous-sols à retenir et à stocker l’eau selon leur constitution, au cours du cycle végétatif a été un élément prépondérant pour l’élaboration des meilleurs vins dans ce millésime. Nous commençons notre panorama par une dégustation de Duhart-Milon 2003.

Le vin s’est bien goûté, avec un caractère solaire, même si l’élevage n’est pas tout à fait fondu, il faudra attendre quelques petites années, pour le boire à son optimum.

Nous avons dégusté et bu, une bouteille de Sociando-Mallet 1999, très agréable, certes à la dimension du millésime, mais sans symptôme de sous- maturité (poivron vert).

Les vins ont été goûtés en bouteille sur une duré de 48 heures, et ont offert leurs meilleurs profils 24 heures après l’ouverture.

 

 

 

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Pauillac : Duhart-Milon 2003


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La robe est profonde, de couleur sanguine à violine, Le nez, net et d’une bonne intensité évoque les baies de sureau écrasées, les cerises mûres, les épices douces, la résine, le havane, avec des notes de pruneaux et d’élevage (café) pas encore fondu. L’attaque est délicate, avec des tannins fins au toucher presque soyeux tramés serrés dans un corps dense et fuselé, avec une chair élégante, rehaussé de fruits mûrs. La finale est allongée, avec une acidité gustative plutôt assez basse (pour Bordeaux) mais suffisante pour équilibrer le vin, d’une belle douceur tactile, avec des saveurs expressives rappelant celles décelées à l’olfaction. L’élevage n’est pas encore complètement fondu. Note potentielle 16, note plaisir 15,5

 

Haut-Médoc : Sociando-Mallet 1999


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La robe est assez profonde, de couleur rubis légèrement évoluée au bord du disque. L’olfaction est expressive, avec des arômes, de tabac, d’épices, de cassis, et des notes d’élevage presque intégré. La bouche de construction allongée, est veloutée, les tannins sont fondus habillés par une chair fine, le milieu de bouche, dans la continuité de l’attaque est agrémenté de fruits d’une bonne expression. La finale est persistante, fraîche, d’une bonne tenue, fruitée, avec des notes d’épices et de tabac. Noté 15,5, même note plaisir


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