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Journal d'un passionné de la rive droite
3 septembre 2013

Pavie Macquin et Tirecul La Gravière pour un repas d'anniversaire


Les lecteurs anglophones pourront lire la traduction sur webflakes (Diary of Lover of right bank), avec quelques billets de décalage... Lire ICI

 

La suite du repas commenté hier s'est déroulé comme suit :

Rable de lapin lardé, sur une confiture de chou rouge, croquant de parmesan et cèpes.

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Abricots rôtis au miel et à l'estragon, soupe d'abricot au sirop à l'estragon

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Ces deux plats sont très simples à réaliser : le rable est entièrement désossé, enroulé dans trois fines tranches de lard. Un peu d'ail et de romarin. La cuisson se fait au four, à 180° pendant 20 minutes.

La confiture de chou rouge est élaborée à partir de cassonnade blonde et d'oignons frits.

 

Pour réaliser le sirop, il faut autant d'eau que de sucre que l'on porte à ébullition. Les abricots coupés en deux sont macérés dans ce sirop toute une après-midi, en ayant pris soin de les intégrer au sirop encore bouillant.

Au dernier moment, faire revenir la moitié des oreillons dans du miel, l'autre moitié est mixée avec le sirop. Au dernier moment on rajoute quelques feuilles d'estragon et un léger nappage d'huile d'olive.

 

Un dessert d'une simplicité enfantine et à moindre coût pour de beaux effets, notamment avec la Cuvée Madame de Tirecul La Gravière.

Les accords se sont magnifiquement révélés, puisque les plats ont été conçus en fonction des vins choisis.

Saint Emilion : Pavie Macquin 1998

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Le vin a été épaulé 12 heures avant la dégustation  (le vin s’est montré fermé et comprimé), puis après avoir été regoûté, il a été mis en carafe 2 heures avant la dégustation, il s’est alors révélé être très épanoui lorsqu’il a été servi.

La robe est profonde, de couleur sanguine à rubis sans signe d’évolution. Le nez, avenant et bien ouvert évoque le cassis, les cerises noires, les épices douces, avec des notes de réglisse, de truffes, et d’élevage pas encore entièrement fondu. La bouche est richement dotée, les tannins fins et tramés serrés sont enrobés par une chair dense au toucher très velouté, le milieu de bouche est puissant, ample et sphérique rehaussé de fruits gourmands. La finale est longue, harmonieuse, fraîche, énergique tout en conservant une belle douceur tactile, fruitée, épicée, avec des notes de réglisse, de truffes noires et d’élevage en tarin de se fondre. Noté 18, note plaisir 17.  A attendre trois à cinq ans (pour les possesseurs d’une cave bien fraîche) pour le boire à son meilleur niveau de plaisir.

 

Monbazillac : Tirecul La Gravière : Cuvée Madame 1997


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La robe est ambrée, l’olfaction est intense et complexe, avec des arômes d’abricot, de melon, d’épices orientales, de calisson d’Aix, de miel, et des notes de dattes et de figues. La bouche est onctueuse, volumineuse, ample, dotée d’une grande chair très veloutée à soyeuse, soulignée par des fruits rôtis intenses. La finale est longue, à la fois puissante et voluptueuse, pure, intense, complexe (saveurs décelées à l’olfaction), et d’une bonne fraîcheur ( un convive a évoqué une sélection de grains nobles alsacien) . Noté 18, même note plaisir
        

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