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Journal d'un passionné de la rive droite
30 juillet 2013

La Fleur d'Arthus (Saint Emilion) et Cos Labory (Saint Estèphe)


Les lecteurs anglophones pourront lire la traduction sur webflakes (Diary of Lover of right bank), avec quelques billets de décalage... Lire ICI

Lors d’un séjour chez nous de cousins, nous sommes allés faire une visite informelle et non préparée au château La  Fleur d’Arthus à Vignonet, propriété de Jean-Denis et Myriam Salvert en appellation Saint Emilion. Ce vignoble d’environ 11  hectares est disséminé en plusieurs parcelles sur les communes  de Saint Sulpice de Faleyrens et de Vignonet et planté sur des sous-sols de graves et de sables. L’encépagement fait la part belle au Merlot ( environ 70%) avec en complément des pieds de Cabernet franc et de Cabernet Sauvignon. Un travail minutieux et rigoureux à la vigne, et lors des vendanges manuelles permet de vinifier des raisins sains et mûrs, et d’élaborer des vins de belle à très belle qualité. J’ai acquis quelques bouteilles dans le millésimes 2010, et je commente un flacon bu sur 3 jours, qui s’est révélé être fort bon dès l’ouverture de la bouteille (sans mise en carafe).

J’avais beaucoup apprécié, lors des dégustations «primeurs» Cos Labory 2003. Mes impressions avaient été confirmées, après avoir regoûté le vin en bouteille. J’ai à nouveau  bu ce vin, lors de repas sur trois jours, il s’est offert à son meilleur niveau, après 24 heures, et apparait être comme une des meilleures réussites de la propriété.

 

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Saint Emilion : La Fleur d’Arthus 2010


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La robe est profonde, avec un liseré de couleur violine, le nez net et ouvert évoque les cerises noires, le cassis, les épices variées, avec des notes de réglisse, et en retrait un élevage de qualité. La bouche est très veloutée en attaque, les tannins sont fins enrobés par une chair bien formée, le milieu de bouche, rehaussé de fruits gourmands, est corsé sans se départir  d’une bonne douceur tactile. La finale est très persistante, bien tenue par des tannins au grain un peu plus ferme, d’une bonne fraîcheur, soulignée par une expression aromatique séduisante (fruits, épices, et notes de zan). Noté 16,5, note plaisir 16.

 

Saint Estèphe : Cos Labory 2003


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La robe est profonde, avec des reflets de couleur sanguine, l’olfaction est avenante et intense, avec des arômes de cerises « burlat » de cassis (jus), de boites à épices, de fine réglisse, de résine, et des notes très légèrement mentholées. La bouche est pleine, ample, avec des tannins habillées par une chair généreuse très veloutée à soyeuse, qui se trament dans un corps généreux agrémenté de fruits très expressifs. La finale est longue, d’une très bonne douceur tactile, charnue, soutenue, harmonieuse, très fruitées et épicée. Note potentielle 17, note plaisir 16.  A attendre cinq années de plus pour davantage de complexité.

 

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