Primeurs 2012 à Bordeaux : l'appellation Pomerol

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Ce que laissait entrevoir les conditions météorologiques qui ont présidé à la naissance du millésime 2012 à Bordeaux est confirmé lors de ces dégustations des vins « primeurs ».

L’appellation Pomerol est la grande réussite de ce millésime. Le vins offrent des fruits intenses et mûrs, et sont denses, profonds, très centrés (pour les meilleurs) gourmands, longs, harmonieux et frais. La grande proportion de Merlot, sur les sous-sols à dominante argileuse, sur le plateau, et sur les terroirs précoces du pourtour ont permis d’obtenir les maturités souhaitées et de vendanger avant que l’épisode, à caractère «  tropical » (nuits et journées chaudes et humides) qui s’est installé à partir du 6 octobre compromette la fin du cycle, après un 25 septembre fortement arrosé.

Voici parmi les propriétés que j’ai dégustées à l’Union des Grands Crus Classés celles qui ont particulièrement brillé.

Clinet : Bien mûr, sensuel, très plein, long (94-96)

Gazin ; fruité, floral, pur, charnu, dense, allongé (94-96)

La Conseillante : aromatique, précis, longiforme, finement texturé, juteux et frais (95-97)

Le Bon Pasteur : intense, dense, sphérique, et long (95-97)

Petit-Village : fruité, bien en chair, profond, allongé (94-96) . A son meilleur niveau

Les autres vins dégustés à l’UGC, sont pour la plupart à leur meilleur niveau, même s’ils sont un ton en dessous du quintet précédent. D’autres vins de l’appellation dégustés au Cercle Rive Droite ou sur d’autres lieux de dégustation sont pour une grande majorité, très bons à excellents. Ils seront évoqués dans les commentaires détaillés à partir de la semaine prochaine.