Journal d'un passionné de la rive droite

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26 mars 2013

Des vins au verre : Champ des Treilles et Château Haura

Les lecteurs anglophones pourront lire les chroniques du blog en anglais, avec 72 heures de décalage, ici ( http://www.webflakes.com/diary-of-a-lover-of-the-right-bank.html).

Nous dégustons, à la suite de  ces deux vins blancs, une série de vins rouges. Parmi les vins proposés, nous sélectionnons Petit Champ 2011 du château Champ des Treilles en appellation Bordeaux Sainte Foy de Corinne Comme, dont le mari Jean-Michel est le régisseur de Pontet Canet. C’est l’occasion pour moi de regoûter un vin de cette propriété, que j’avais visitée en octobre 2008, et de le faire découvrir à mon épouse Isabelle. Nous avons pris du plaisir, à cette dégustation, qui prouve une fois de plus qu’il existe des vins de Bordeaux, très bien élaborés, qui se boivent fort bien dans leur jeunesse (élevage en cuves) à des tarifs très doux. Et ce vin n’est pas une exception, mais il faut se donner la peine de chercher.

 

Le deuxième vin commenté, château Haura de Denis Dubourdieu, après avoir été très plaisant  il y a quelques mois, se referme un peu. Il a le potentiel nécessaire, pour être à son meilleur niveau dans quelques années.

 

Bordeaux Sainte Foy : Château Champ des Treilles : Petit Champ 2011

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La robe est très soutenue, de couleur sanguine, le nez est expressif, avec des arômes de petits fruits variés (cerises, mûres et cassis), nuancés de notes florales. L’attaque est souple, les tanins fins et mûrs sont enrobés par une chaire délicate, le centre est très velouté, svelte, de demi-corps, rehaussé de fruits gourmands. La finale, est fraîche, juteuse, aérienne, un rien plus tannique, d’une longueur normale, avec une palette aromatique séduisante (fruits expressifs, et notes épicées). Noté 15. Note plaisir 16. Un excellent rapport qualité/prix pour un plaisir immédiat et sans chichi.

Graves : Haura 2008

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La robe est assez profonde, de couleur sanguine à pourpre, l’olfaction, avenante et d’une bonne intensité, évoque la cerise burlat, et le cassis (pulpe) agrémentés d’épices douces, avec des notes fumées et d’élevage de qualité. La bouche est charnue, de construction allongée, avec une texture fine au toucher très velouté, et un corps fusiforme plein et serré rehaussé de fruits mûrs. La finale est très persistante, d’une très bonne fraîcheur, un peu austère, soutenue, fruitée ( les fruits sont un peu moins expressif qu’en milieu de bouche) et épicée, avec des notes d’élevage. Noté 16, note plaisir 15,5. A attendre pour que l’élevage soit fondu, et avoir davantage de complexité.

Posté par Daniel S à 00:01 - Bordeaux - Commentaires [0] - Permalien [#]

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