Sancerre et Chinon

Le week-end dernier, nous nous sommes rendus en Corrèze, chez mon fils. Le mauvais temps ne nous a pas fait reculer pour arpenter les bois et récolter des cèpes qui sortent abondamment en ce moment. La cueillette fut bonne, et nous avons pu élaborer quelques bocaux pour pouvoir les retrouver au cours de l’année. Au cours d’un repas, nous avons dégusté et bu un  vin de Sancerre que j’avais apporté. Il a accompagné, avec harmonie et justesse, une terrine de veau.

Le deuxième vin commenté a été servi avec une grillade aux sarments de vigne de boudin, de fines saucisses, et d’andouillettes, avec une poêlée de cèpes. Nous nous sommes tout simplement régalés avec ce vin qui a été élevé en cuve.

Sancerre : Gérard Bouley : Le Clos de Beaujeu 2010

Le vin a été dégusté et, bu après une mise en carafe d’une heure

 

La robe est jaune, avec des reflets or, le nez pur et expressif, évoque la pêche, les agrumes (citron et pamplemousse), le jasmin et la fleur d’amandier. L’attaque est nette et franche, le vin se développe avec une chair veloutée, le milieu de bouche est mis en exergue par une acidité « mûre » qui donne du tonus et met en valeur des fruits expressifs. La finale est persistante à très persistante, tendue, aérienne, pure, avec des saveurs de citron, de pamplemousse et de mandarine. Noté 16, note plaisir 16,5

Chinon : Pierre et Bertrand Couly : La Haute Olive 2011

Le vin a été goûté, en bouteille sur une durée de 48 heures, et s’est présenté à son meilleur niveau au bout de 24 heures

La robe est très soutenue de couleur pourpre, l’olfaction est élégante et intense, avec des arômes de cerises, de fraises sauvages, de pivoine, de légères épices (baies de Setchouan). La bouche est allongée, avec des tannins fins enrobés par une chair délicate au toucher soyeux, le centre est bien construit, finement texturé rehaussé de fruits gourmands. La finale est étirée, persistante, fraîche, bien dessinée, souligné par des fruits savoureux, et des notes épicées et florales. Noté 16, note plaisir 16,5