Quatrième grand repas de l'été 2012... La Cuvée des Enchanteleurs et le Bâtard de Morey-Coffinet

Quatrième grand repas estival  : nous invitons Dany Rolland, en remerciements des deux visites chaleureuses qui nous ont été offertes à Bon Pasteur.

A relire, le compte-rendu de Christian, celui du Journal ici

Officiellement, c'est ainsi qu'a été annoncée l'invitation. Officieusement, nous avons tellement apprécié la gentillesse de Dany qu'il nous tenait à coeur de la revoir et de partager un moment de table en sa compagnie.

J'ai donc tenté de faire de mon mieux pour nous régaler. Comme toujours des mets que j'ai déjà experimentés, et des nouveaux tout droits sortis de mon imagination.

Les mises en bouche

Risotto de thé vert et tuiles de parmesan au thé vert

Carpaccio de langoustines à la vanille

Râpé de radis noir parfumé à l'huile de truffe

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Terrine de foie gras au hareng fumé

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Queue de langouste farcie aux morilles

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Pigeon en deux cuissons et effiloché de carottes à la muscade

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Saint Nectaire et Chaource

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Macarons au chocolat à la muscade et cannelle, crème glacée au foie gras

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Charlotte de fruits exotiques aux Mikado chocolat blanc.

Les mises en bouche se sont vues accompagnées par la Cuvée des Enchanteleurs

et le vin a été le partenaire du Moey coffiney pour la première entrée.

La seconde a permis que le Bâtard soit pleinement apprécié sur le terre/mer.

Champagne : Henriot Cuvée des Enchanteleurs 1996

Cette deuxième bouteille bue une quinzaine de jours s’est présentée de façon identique à la précédente (voir ici). J’ai fait ce choix car nos deux invités ne connaissaient pas cette cuvée.

Bourgogne : Morey-Coffinet : Bâtard Montrachet 2008

Le vin a été mis en carafe cinq heures avant la dégustation

La robe de couleur or très clair offre un aspect presque huileux sur les bords du verre. Le nez, pur et intense, est tout d’abord très floral  (genets, fleurs de vigne, et notes de verveine), à l’agitation apparaissent des arômes de poires, nuancés de notes d’agrumes. Le vins montre dès l’attaque une remarquable puissance naturelle, et se développe, avec une grande chair, d’une grande douceur tactile, beaucoup de densité, donnant une sensation de volume et d’ampleur, rehaussé par une acidité gustative « mûre » en parfaite adéquation avec la richesse du vin. La finale est longue, fraîche, pure, intense, avec des saveurs complexes : fruitées (agrumes variés dominants), fines épices douces, de noyaux de fruits, d’écorces d’oranges. Grande bouteille, grand vin. Noté 18, même note plaisir

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