Retour en Gironde : Léoville Barton et La Rousselle

Le premier vin a été mis en carafe, et dégusté sur trois jours, le second vin,  a été bu en bouteille sur une même durée, sans signe d'évolution pour les deux vins.

Le Léoville Barton a accompagné un carré d'agneau cuisiné en basses températures, 100° pour la première heure et 50° pour les quatre heures restantes, sans préchauffage, dans une cocotte. L'agneau était parfumé à la sauge fraîche et à l'eau distillée de sauge.

La Rousselle a accompagné des supions cuisinés à la grecque, à un ingrédient près. Plutôt qu'un vin blanc, c'est un verre de La Rousselle que j'ai employé.

Saint Julien : Léoville Barton 2002

La robe est profonde, avec des reflets de couleur sanguine, le nez, intense et séduisant, évoque le jus de cassis, la boite à épices (dont le gingembre),  avec des notes florales, d’humus, de résine, et de très légère réglisse. La bouche est harmonieuse, avec des tannins fins quasiment fondus, enrobés d’une chair délicate, qui se trament en offrant un corps plein et serré, rehaussé de fruits expressifs. La finale est allongée, très persistante, avec des tannins un rien plus fermes, offrant un beau soutien au vin à l’aromatique séduisante (fruits, épices, et résines). Un vin qui commence à s’ouvrir. Note potentielle 17, note plaisir 16

Fronsac : La Rousselle 2009

La robe est profonde, avec un liseré de couleur violine ; l’olfaction est nette et d’une bonne intensité, avec des arômes de soupe de petits fruits noirs, d’épices douces, et des notes de violettes et de merrain de qualité. La bouche est solidement construite, bien mise en valeur par des tannins mûrs et structurants, dans un centre, aux rondeurs séduisantes, agrémenté de fruits gourmands. La finale est persistante, avec des tannins au toucher crayeux, soutenue, équilibrée, fruitée, épicées, et finement réglissée. Noté 16, même note plaisir.