750 grammes
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Journal d'un passionné de la rive droite
28 novembre 2011

Zéphirine nous apporte des bécasses...

Les ombres de la nuit nous happent et nous sortons...

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Zéphirine nous rapporte des bécasses

le_25_novembre_059Un bel oiseau...

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Justement, j'ai quelques cèpes...

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Il ne me reste plus qu'à les plumer

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à les rissoler...
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à les farcir de foie gras frais

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à les parfumer de genièvre et de vin blanc..., puis je place la cocotte au four.

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Pendant ce temps-là, je prépare les cèpes

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Je les poêle et les parfume avec de l'aillet :

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Le résultat est...

 

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Quelques longues minutes plus tard...
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Deux vins ont été choisis pour accompagner ce plat : Rayas 1999 et Domaine de La Mordorée 2001

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Rayas a été mis en carafe, une dizaine d’heures avant la première dégustation, le Domaine de La Mordorée sur une durée de quatre heures Les vins ont été redégustés 24 heures plus tard.

 

Châteauneuf du Pape : Rayas 1999

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La robe est moyennement soutenue, de couleur grenat, avec des nuances orangées.le_25_novembre_115

L’olfaction est séduisante et monte en intensité, au fur et à mesure des dégustations, avec des arômes d’épices variées, de cerises légèrement compotées, de roses anciennes, de garrigue, accompagnée de notes d’olives, de fraises des bois, et légèrement viandées. L’attaque est soyeuse, avec des tannins ciselés et racés, la construction est longiforme, le centre est serré, dense, et savoureux. La finale est longue, étirée, aérienne, élégante, d’une bonne fraîcheur, complexe (fruits, épices, herbes sèches), avec des notes de menthol. Noté 17,5, note plaisir 18

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Châteauneuf du Pape : Domaine de La Mordorée 2001

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La robe est profonde, avec un liseré de couleur sanguine à carmin au bord du verre. Le nez un peu fermé, lors de la première dégustation, est un peu plus ouvert 24 heures plus tard, et évoque les cerises noires compotés, la boite à épices, les herbes méditerranéennes, le chocolat. L’attaque est pleine, les tannins sont fins et serrés, au toucher très velouté, les sensations sont ascendantes, avec un milieu de bouche, finement texturé, puissant et volumineux, très charnu souligné par des fruits très purs. La finale est longue, pleine, équilibrée, d’une très belle fraîcheur, avec des saveurs de fruits noirs purs, d’épices douces, d’herbes de Provence. Un vin encore un peu fermé aromatiquement, mais magnifiquement construit. Noté 18, note plaisir 16.  A attendre quelques années en cave.

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Commentaires
D
Un gibier tare, la bécasse. les amis chasseurs sont généreux...
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A
Très bel article !
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D
Avec des mets remarquables ( subtilité de la chair et finesse aromatique des bécasses, et le caractère terrien des cèpes), il fallait des vins avec du répondant. L'accord avec Rayas a été superbe, grâce à la complexité aromatique du vin, ses notes légèrement viandées et une structure suffisante pour bien tenir le gibier,plus fin que très puissant ( un lièvre n'aurait pas convenu ). le domaine de La Mordorée , malgré une magnifique construction n'était pas, aromatiquement, assez ouvert pour offrir une bonne réplique au plat.Le seul intérêt était de le confronter à Rayas. Deux styles différents, mais tous les deux de très haut niveau.
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C
.... cette chatte de chasse qui dédaigne les moineaux et se radine, bécasses en gueule. <br /> Rayas et Mordorée, savamment apprêtés, carafés, ne risquaient rien, sinon d'être à leur meilleur. <br /> Mais quid des petits oiseaux sur leurs nids de cèpes. Ont-ils accompagné les vins, ont-ils été écrasés par les deux monstres, ou les ont-ils magnifiés... ?<br /> Merci de tenir le peuple qui bouffe du poulet.... au parfum !
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