06 octobre 2011
Deux vins blancs et du poisson
Le premier vin commenté a été dégusté sur une durée de 48 heures en guise d’apéritif, servi avec quelques amuses-bouches assez simples à base de charcuterie, et de légumes frais. Le deuxième vin blanc, que j’avais goûté à l’aveugle en juin dernier, et que j’avais apprécié, a été redégusté et bu avec des plats de poisson sur une durée de 72 heures. Un accord a été très réussi avec des filets de sole à l’orange. La finesse du vin et celle du poisson ont joué à l’unisson, quant aux associations de saveurs, elles ont été évidentes.
Entre-Deux-Mer : Turcaud Cuvée Majeure : blanc 2009
La robe, de teinte dorée est brillante, l’olfaction est expressive et nette, avec des arômes d’agrumes bien mûrs ( citron et pamplemousse), accompagnés de notes d’abricots, de fines épices et de vanille légère. La bouche est moelleuse, en attaque, charnue, le vin se développe, pour offrir une belle richesse dans un centre, souligné par des fruits mûrs et expressifs, tenu avec élégance par une fine acidité sous jacente (sous-sols argilo-calcaires). La finale, persistante est mise en valeur par des saveurs d’agrumes variés, de fruits jaunes (abricots et fruits de la passion) et de fines épices, et des amers élégants qui participent à son équilibre. Noté 15,5 note plaisir 15,5
Pessac Leognan : Latour-Martillac : blanc 2008
La robe offre une couleur or clair, brillante. Le nez, frais et avenant évoque la soupe d’agrumes (oranges dominantes), et la menthe fraîche agrémentés d’épices douces (léger curry), de notes florales et d’élevage léger. La mise en bouche est veloutée, le vin se construit tonique, vif, délicatement charnu, avec des fruits frais, d’une bonne intensité, très bien tenu par une acidité mûre. La finale, d’une bonne allonge, est fraîche, tendue, bien dessinée, rehaussée par des fruits juteux (oranges, pamplemousse, notes de fruits jaunes) et de fines épices (dont le curry). Noté 16,5, même note plaisir