29 septembre 2011
Les deux rives en dégustation...
Lors de la visite d’un ami qui nous a fait le plaisir de déjeuner avec nous, nous avons ouvert le premier vin commenté, qui a accompagné les mets suivants : galantine de canard aux noisettes, terrine de ris de veau à l’orange.
L’accord a été réussi, et l’alliance des plats et des vins fut un véritable plaisir.
Le deuxième vin a été dégusté, avec des mets à base de viande sur une partie de la semaine, en jouant une bonne partition. Je rappelle que les vins sont toujours goûtés pour eux-mêmes, avant d’être servis à table. Ils n’ont pas été mis en carafe
Saint Emilion : Château La Gaffelière 1990
La robe, de couleur grenat évolue vers des teintes orangées sur le bord du disque, le nez est expressif et séduisant, avec des parfums de fruits compotés, de suie, de truffe noire, d’épices douces, d’humus, et des notes de tabac blond. La bouche est souple, en attaque, les tannins, au grain fin, sont fondus, le vin, de construction longiligne, s’étoffe dans un milieu de bouche savoureux et délicat, la finale, persistante, d’une bonne fraicheur, aérienne dans son dessin est caractérisée par des saveurs complexes (fruits, épices, truffe noires) et avenantes. Noté 16, note plaisir 17. Le lendemain, après une conservation au frais, le vin, dans le reste de la bouteille est fatigué. A boire
Margaux : Cantenac Brown 2000 : dégusté sur une durée de 48 heures
La robe est soutenue, avec des reflets de couleur pourpre à violine. L’olfaction, nette et d’une bonne intensité évoque des fruits variés (cassis et mûres écrasées), accompagnés de notes florales et d’élevage de qualité mais pas encore fondu. La bouche est veloutée, presque soyeuse, avec des tannins finement enrobés, le vin prend de la consistance dans un centre plein, agrémenté de fruits charnus et frais. La finale est élancée, d’une bonne persistance, soutenue, fruitée et épicée. Noté 16,5, note plaisir 16. Un vin à attendre, qui ne livre pas encore tout son potentiel.
