750 grammes
Tous nos blogs cuisine Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Journal d'un passionné de la rive droite
23 février 2011

Les deux entrées et leurs vins

Deux vins, deux plats…

 

Le Beaune, Clos Saint Landry 2008 a accompagné le carpaccio de Saint Jacques.

 

Nous avons trouvé plus judicieux de le servir avant le Trimbach.

 

Puis la baie rose du sorbet, ce qu’elle conserve de son aspect floral et épicé tout à la fois, a été l’élément déterminant d’une hypothétique translation de saveurs entre le plat et le Clos Saint Landry.

Mise_en_bouche_1

mise_en_bouche_2

 

L’hypothèse s’est confirmée.

 

L’accord a été limpide, allant de lui-même dans les meilleurs contours du vin.

 

 

 

Quant au Trimbach, bien que peu naphté en réalité, il a été le partenaire d’un plat en communion délibérée de saveurs marines et rustiques : une compression d’anguille et de saumon fumés à l’algue nori au foie gras.

terrine1

 

Les essences fumées ont imprégné les sapidités du foie, la sauce au bouillon de veau persillé s’est complaisamment fondue dans le moelleux de texture aux goûts marins essentiellement et le Trimbach n’a pas craint ce plat, loin s’en faut.

terrine2

 

Nanti de notes agrumées, fraîches, pures, aux configurations nettes d’impressions minérales par sa tension en bouche comme par l’appel de saveurs graphitées doucereuses et accortes, il s’est montré d’une grande droiture et d’une très belle expressivité.

2_bancs

Clos Saint Landry, Bouchard Pères et fils, Beaune blanc, 2008

Bouchard

 

La robe a une couleur jaune clair à très clair, le nez un peu discret s’ouvre à l’aération sur des arômes de fleurs des champs, de citron, avec des notes de poire et de menthe fraîche. L’attaque offre une chair délicate et bien formée. Les sensations sont ascendantes. Dans un centre aux fruits purs, mis en relief par une juste acidité qui tend la finale d’une très bonne persistance, fraîche soulignée par des notes de poire, des saveurs d’agrumes pures donnant une fine et élégante amertume au vin. Noté 16.5

 

Riesling Frédéric Emile 2001, de Trimbach

Trimbach

La robe est dorée, l’olfaction est intense et avenante avec des arômes de citron de fleurs, d’infusion, d’épices douces et des notes naphtées. La bouche est puissante, riche, les sensations fruitées sont intenses : agrumes et fruits jaunes dans un milieu de bouche assez gras, volumineux et droit. La longue finale, soutenue, complexe dans l’association aromatique s’achève sur des saveurs citronnées, épicées, fumées avec des notes salines. Noté 17.5

trimbach2

Daniel et Isabelle

 

Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Publicité