750 grammes
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Journal d'un passionné de la rive droite
8 février 2010

En passant par la rive droite

Un petit intermède avant de reprendre les commentaires de visites de propriétés du Val de Loire. Je vous propose deux vins de la rive droite, ce qui ne vous surprendra pas, n’est-ce pas ? Ces vins ont, comme d’habitude, été dégustés pour eux-mêmes, après une mise en carafe, sur une durée de 48 heures. Ils ont été ouverts pour accompagner des mets, car je conçois de moins en moins, sauf une nécessité de dégustation pure, de ne pas associer les plats avec des vins.

Le premier vin a accompagné un aloyau grillé sur des sarments, le second vin un foie gras poêlé, des plaisirs simples, mais agréables, en attendant des accords plus élaborés et plus recherchés dans quelques jours…

Saint Emilion : Grand Corbin Despagne  2000

La robe est profonde, avec des reflets de couleur grenat évoluant vers des teintes brunes au bord du verre, l’ olfaction est nette ,d’une bonne intensité, :  cerises mûres, fines épices, et des notes de truffes noires et de café légèrement chocolaté ; l’attaque est ronde, la trame tannique est bien tissée, avec un grain qui commence à finement bien poli, des sensations ascendantes aboutissent à un milieu de bouche, bien charpenté, et plein, les fruits sont expressifs, mûrs mais frais, la finale, d’une excellente persistance,  aux tannins parfaitement enrobés est savoureuse avec des arômes de cerises dominantes, une touche de violette, et des notes ferrugineuses. Noté 16+, et plus dans quelques années.

Saint Emilion : Clos Fourtet  2002

La robe, est assez soutenue, de couleur pourpre à rubis, le nez est séduisant par sa pureté aromatique : cerises , mûres sauvages , boite à épices, moka, l’élevage commence à se fondre avec harmonie, la bouche est élégante, d’une grande finesse tannique (tanins ciselés) au toucher velouté à soyeux, très longiligne dans sa construction, le vin, aux fruits séduisants, est curviligne dans son dessin, avec une finale, d’une bonne persistance parfumée, finement épicée, saline, et même calcaire dans ses ultimes sensations . Noté 16

Daniel

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