750 grammes
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Journal d'un passionné de la rive droite
23 novembre 2009

Deux vins blancs en prélude à un repas-dégustation

Ces deux vins blancs ont été ouverts, pour un repas qui sera commenté ultérieurement. Comme toujours, les vins sont d’abord goûtés seuls, une première fois, puis bus pendant le repas, le restant des bouteilles(ou des carafes) est rédégusté, seul, 24 ou 48 heures plus tard. Ces deux vins ont été mis en carafe, puis dégustés selon la méthode décrite précédemment. Le domaine de Chevalier 2006  a été bu trois fois depuis mars, avec des bouteilles d’une excellente régularité. Les Vaillons 2007 de Dauvissat offre un profil, pour l’instant, plus séduisant, à mon goût que le même cru en 2006

Pessac- Léognan : Domaine de Chevalier : blanc 2006

La robe est jaune à légèrement dorée, brillante, l’ olfaction assez discrète, en première dégustation, est beaucoup plus séduisante, par la suite, avec des parfums d’agrumes variés, en zest ou en pulpe ( citron, pamplemousse, et orange ) des notes florales et de vanille( très en retrait) , beaucoup de chair ,dès l’attaque, avec des fruits très purs, les sensations sont ascendantes, le centre est plein, bien structuré par l’acidité gustative qui  retend le vin, et donne une excellente allonge à la finale, intense, conservant une texture charnue, soulignée par une palette aromatique savoureuse et pure ( soupe d’agrumes et menthe fraîche), et des épices douces qui commencent à s’esquisser. Noté 17+

Chablis : Dauvissat : Vaillons 2007

La robe est jaune clair avec des reflets de couleur vert pale, le nez est fin ; élégant et subtil, avec des arômes de fleurs blanches, de poire, de citron, de coquillage écrasé, et de miel fin; de la netteté et de la précision dès l’attaque, le vin offre immédiatement des sensations de fraîcheur, très aérien dans sa structure, mais avec une matière sous jacente bien présente, et sans aucune faiblesse, la finale, au dessin épuré, s’étire, portée par une acidité gustative impeccable qui vivifie les saveurs  ( le citron domine), accompagnées de notes salines, et la sensation de croquer du calcaire broyée, lors de la deuxième dégustation ( 48 heures plus tard). Un « Vaillons » moins joufflu que le 2006 Noté 16,5+

20091101_630Denis_barraud

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