750 grammes
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Journal d'un passionné de la rive droite
14 mars 2008

Dégustation à l'aveugle au Club Quinté Sens (1)

Un de nos amis, jeune amateur passionné, a créé un club de dégustations à Bordeaux, qu’il gère avec sérieux et rigueur. Il a bien voulu m’inviter, à cette dégustation des syrahs, d’origines multiples, comme vous aller pouvoir le constater dans les commentaires.  Les vins sont servis deux par deux, après chaque dégustation et évaluation, le nom des vins est révélé. Nous ne savons rien des vins présentés, sauf qu’ils sont issus du cépage  Syrah (seul ou en assemblage, comme nous le découvrirons après).

Sicile : Syrah Planeta  2004

La robe est foncée, assez saturée, avec des reflets de couleur violine, le nez un peu discret finit par libérer des arômes crémeux de fruits noirs un peu confiturés, et d’eucalyptus, la bouche est opulente, suave, des tannins parfaitement civilisés, et enrobés, au toucher très velouté, avec des saveurs de fruits très mûrs, la finale est opulente, parfumée, un peu « chaude », mais sans excès Noté 15,5

France : Côtes du Roussillon : Mon Seul Rêve  2004 (Bernard Magrez)

La robe est encore plus saturée que celle du vin précédent, avec un liseré pourpre au bord du verre, le nez est ouvert avec des arômes de cassis, cerise, olives noires et des notes de poivre, la bouche est assez puissante, avec des tannins parfaitement polis, du gras , et de l’épaisseur en milieu de bouche, c’est riche et charnu, les saveurs fruitées sont très expressives, la finale est savoureuse et d’une longueur normale, mais la richesse en alcool est perceptible, ce qui limite la note donnée à ce vin. Noté 15,5

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Commentaires
L
Tout est dit !
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L
Côtes du Roussillon « Si mon père savait » 2004 (B. Magrez) : 14,5/20 – 26/6/07 <br /> Nez boisé avec des notes de café, de cerise confite. Bouche dense (un peu dans le genre sirupeux), pas encore déliée, épicée, suave. Pensé à un Rasteau. Comme dans le cas du St-Chinian « En silence 2004 », le bois apparaît plus après aération dans le verre.<br /> <br /> Bernard Magrez St-Chinian En Silence 2004 : (15/20) – 19/6/07 <br /> Nez marqué par le bourgeon de cassis, le café. Expression sanguine et schisteuse réussie. Boisé de qualité impliquant des notes d’agrumes (orange et même citron), conférant une certaine fraîcheur aromatique. Matière de caractère, typée, relativement ardente, frétillante. Il semble que le boisé (exotique, « sucré », spectaculaire, rappelant celui dévalorisant tellement le Roussillon passion d’une vie 2002) se développe rapidement et puissamment à l’air, rendant ainsi le vin nettement moins attrayant lorsqu’on le regoûte quelques minutes plus tard. A revoir.<br /> <br /> Côtes du Roussillon « La passion d’une vie » 2002 (B. Magrez) : 11/20 – 11/6/07 <br /> D’emblée, le dégustateur se retrouve surpris par une olfaction bizarre, au boisé presque hégémonique, entraînant dans un ensemble rococo des notes « sucrées » de gelée de mûres, de barre chocolatée à la noix de coco (type bounty), de sirop d’érable, de bourbon (on peut penser à l’Australie). La bouche, qui ne ressemble à rien malgré l’ambition affichée sur la contre-étiquette, confirme malheureusement : elle est alcoolisée (15° annoncés), boisée, vulgairement (pathétiquement) démonstrative et surtout quasiment imbuvable car nullement digeste. Est-ce un vin concocté pour un plaisir internationalisé, standardisé, régressif (une sorte de fast-drink) ? <br /> Un vin incompréhensible !
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L
Un avis antipodique ...<br /> <br /> Côtes du Roussillon « Mon seul rêve » 2004 (B. Magrez) : (11,5/20) – 26/6/07 <br /> Nez profond, très boisé, exotique (moka, coco). Bouche en l’état peu structurée, dans un style sucré régressif, plutôt déshydratante. J’entends s’exprimer le terme d’ « antivin » (que je partage).
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