750 grammes
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Journal d'un passionné de la rive droite
10 juillet 2007

un dîner entre amateurs (1)

J’avais, avec mon épouse, organisé un petit dîner, pour la venue de nos amis suisses, savoyard, et palois. Je les remercie pour les vins qu’ils ont  apportés, vous verrez que la qualité était au rendez-vous. Même si les vins étaient destinés au repas, je les ai goûtés plusieurs fois sur deux jours, et à jeun (avec une conservation dans une cave à 12°), les commentaires sont la synthèse de ces dégustations. Commençons par les vins blancs

Champagne Jacquesson : Avize Grand Cru  1996

La robe est jaune pale, assez peu colorée, le nez évoque la pomme verte à légèrement rôtie (léger caractère oxydatif que l’on retrouve en bouche) notes d’agrumes (citron), de craie, de fruits secs, des bulles fines émoustillent une bouche bien construite, riche, avec en milieu de bouche, une acidité un peu vive, qui rehausse les saveurs, belle finale longue, aérienne, tendue d’une belle minéralité crayeuse, avec une petite pointe d’oxydation (noix fraîche).  Noté : 16,5

Pessac- Léognan : Domaine de Chevalier  2001

La robe est jaune très pale, le nez est net et pur, avec des parfums d’agrumes frais (citron et pamplemousse) de menthol, et une pointe de poire (en retrait), la bouche a cette construction cristalline que j’aime, avec du gras qui commence à apparaître en milieu de bouche, des fruits mûrs et purs, très longiligne dans le milieu de bouche, la très longue finale est élégante, minérale, finement fruitée, un peu épicée. Un vin d’une jeunesse inouïe, encore un peu variétal. A attendre une dizaine d’années dans une bonne cave  Noté 17 potentiel vers 18.

Comme quoi un vin peut-être bien né, et se bonifier avec le temps 

Trimbach  Riesling  Frédéric Emile  1998

La robe est jaune assez soutenu, le nez est riche et intense; floral (fleur de genet), miellé, agrumes un peu confits, pêches, et des notes naphtées, richesse et puissance sont les fils conducteurs de la dégustation, une grande tonicité en milieu de bouche, associant tension et gras, et saveurs variées intenses, la finale est longue, intense, avec du goût, des flaveurs légèrement miellées et épicées, et des notes minérales. Un vin déjà ouvert au très beau potentiel  Noté  17

Comtes Lafon  Meursault  Perrières 1992

La robe est jaune dorée tirant vers l’ambre, il est oxydé à tous les stades de la dégustation!!!!!! 


100_6245

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Commentaires
V
Ce Frédéric Émile 98 est une pure merveille...<br /> Quel grand vin!
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